mercredi 21 avril 2010

Révélation : Je ne sais pas dessiner les cœurs.

Sur mon tricycle en roues arrières, j'me barre de l'autre côté d'la Terre
Aller m'fumer une cigarette, est-ce que t'aurais des allumettes ?
Pour foutre le feu à leur pays, des molotofs, est-ce que ça t'dit ?
Mais dis-moi toi est-ce que tu sais, est-ce qu'on va tous au paradis ?
Je vais la nuit quand il est tard au gré des fantômes et des nues
je demande aux gens dans la rue, je demande si on t'a pas vu.
Je tape les portes et rien ne vient, je crie ton nom sur les chemins,
sur mon tricycle en roues arrières j'voudrais bien aller voir la mer.

Et demande aux rois de la nuit, ils m'disent tous que toi t'es partie
dans les bras d'un apocalypse, qu'tu t'es tracée comme une éclipse.
Sur mon tricycle à cœur perdu, je vais tout nu sur les avenues.
J'voudrais fumer une cigarette mais y a plus d'souffre sur l'allumette.



On a tous une Lula dans nos cœurs, on a tous une lame de rasoir qui vient pour nous tailler le cœur et ma sale gueule dans le miroir.
Lula tu sais qu'on n'est pas là, tu sais moi j'fais n'importe quoi
Sur mon tricycle en roues arrières
J'voudrais bien aller voir la mer.

On a tous une Lula - Saez

dimanche 18 avril 2010

Attention à tes petits doigts quand la porte se ferme.





Si j'étais un être humain polie, je commencerais pas un " bonjour " ou un " bonsoir ". Mais je ne suis pas vraiment un être humain.Ni un animal, ni un habitant de je ne sais quelle planète ou autres galaxies. Je pourrais dire que je suis moi-même. Encore faudrait-il que j'en sois sûre. Non, je n'ai aucuns problèmes de schizophrénie, j'ai seulement perdu ma personnalité, ma dignité et ma véritable joie de vivre, après une bonne dizaine de lavages de cerveaux (oui, vous savez, les gens qui cherchent absolument vous faire devenir quelqu'un d'autre et qu'il pense que cela fera de vous une personne meilleure). Il ne me reste plus que la possibilité de rire de moi même ( au moins je ris encore ), et la seule chose que j'aimerais voir disparaitre , ma naïveté. Le fait de faire confiance aux gens en peu de temps, trop confiance, et que l'on tombe de très haut arrivé au bout. Le fait de penser que l'on vit dans un monde beau, un monde à la Alice aux pays des Merveilles, alors que des gens traine leurs misères sans se plaindre, des gens qui n'ont rien demandé, des gens qui ne se nourrissent pas a leur faim, qui ne boivent pas a leur soif, alors que d'autres en abuse. De quoi je me plains ? En fait, ma vie est belle, si l'on prends le point de vue de ces pauvres gens. Pourtant, il ne me manque qu'une seule chose : au moins un peu d'amour.

Qui suis-je ?